• Peter Mayle

    Biographie<o:p></o:p>

    Peter Mayle a passé son enfance entre Royaume-Uni et Bahamas. À seize ans, il se distingue comme serveur et chauffeur pour une blanchisserie avant d’entrer comme stagiaire à <st1:personname style="color: rgb(153, 0, 0);" productid="la Shell. Il" w:st="on">la Shell. Il</st1:personname> est engagé à vingt et un ans par David Ogilvy, à New York. C’est le début de sa carrière dans la publicité, des deux côtés de l’Atlantique. Quinze ans plus tard, il s’échappe de Madison Avenue pour écrire des livres. Amoureux de <st1:personname style="color: rgb(153, 0, 0);" productid="la Provence" w:st="on">la Provence</st1:personname>, il décide en 1988 de s’y installer. Peter Mayle et sa femme achètent un mas du XVIIIe, qu’ils rénovent progressivement. Mais les péripéties de cette nouvelle existence empêchent Peter Mayle de mener à bien son projet de roman… Il décide plutôt de relater ses aventures provençales dans un court récit: "Mon éditeur anglais n’y croyait pas beaucoup. Il tira le livre à 3 000 exemplaires, que je pensais déjà écouler en cadeaux de Noël." "Une année en Provence" fut traduit en 27 langues et vendu à plus de cinq millions d’exemplaires à travers le monde. Des Australiens, des Japonais, des Américains arrivèrent par bus entiers dans le village de Peter Mayle. La rançon du succès: les Mayle durent déménager…

    Bibliographie

    Une année en Provence (NiL éditions, 1994)
    Une année en Provence - illustré (NiL éditions, 1995)
    Provence toujours (NiL éditions, 1995)
    Hôtel Pastis (NiL éditions, 1996)
    Une vie de chien (NiL éditions, 1997)
    La Femme aux melons (NiL éditions, 1998)
    Le Diamant noir (NiL éditions, 1999)
    Le Bonheur en Provence (NiL éditions, 2000)
    Aventures dans la France gourmande (NiL éditions, 2002)
    Un bon cru (Robert Laffont, 2005)










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    Une année en Provence<o:p></o:p>
    «L’année commença par un déjeuner. À midi et demi, le petit restaurant était complet. On pouvait admirer là quelques sérieux convives: des familles entières avec cet embonpoint qu’on acquiert à passer tous les jours deux à trois heures à table, les yeux sur l’assiette et les conversations remises à plus tard. Le patron du restaurant, un homme qui, malgré sa corpulence, avait poussé à la perfection l’art de virevolter dans son établissement, avait revêtu une tenue de circonstance: veste de smoking en velours et nœud papillon. Sa moustache pommadée frémissait d’enthousiasme tandis qu’il récitait le menu comme on entonne une rhapsodie: c’était une aria gastronomique qu’il attaquait à chaque table en se baisant le bout des doigts avec un tel entrain qu’il devait en avoir les lèvres gercées.
    Pendant le déjeuner, ma femme et moi songions à des précédents jours de l’an, passés sous les nuages impénétrables du ciel anglais. On avait du mal à associer au 1er janvier l’éclatant soleil et le ciel d’un bleu indigo. Tout le monde pourtant nous le répétait: c’était absolument normal. Après tout, nous étions en Provence…»




    Une année Provence - illustré<o:p></o:p>
    Les superbes aquarelles de Paul Hogarth, étonnantes de vie, évoquent les paysages toujours changeants et le charme de la vie en Provence. C’est un bel exemple de collaboration réussie entre un écrivain humoriste et un peintre.
    Lorsque Peter Mayle a fui la grisaille de Londres pour le soleil provençal et qu’il a acheté un vieux mas dans le Luberon, ses rêves pastoraux ont été quelque peu perturbés tout au long de l’année par les rafales glacées du mistral, les visiteurs exigeants, les averses diluviennes et les ouvriers absentéistes. Il a vite compris que la seule chose sur laquelle on pouvait compter, c’était le déjeuner servi avec une régularité militaire à midi. Ainsi, en hôte parfait, Peter Mayle nous prodigue un service après l’autre de personnages comiques, d’événements bizarres et de délices gastronomiques



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    Provence toujours<o:p></o:p>
    «Ma femme se plongea dans des catalogues de roses et je fis l’acquisition d’une pioche. Je m’étais escrimé sur environ trois mètres de terre bien tassée lorsque j’aperçus parmi les mauvaises herbes un miroitement d’un jaune sale. De toute évidence, un fermier avait, voilà des années, jeté là par un chaud après-midi, une bouteille de pastis vide. Je déblayai la terre. Il ne s’agissait pas du bouchon d’une vieille bouteille: c’était une pièce de monnaie. Je la rinçai sous le jet du tuyau d’arrosage et elle brilla au soleil d’un éclat doré.
    C’était une pièce de 20 francs datée de 1967. Sur un côté on voyait la tête de Napoléon III avec son bouc bien taillé et sa situation sociale – empereur – gravée en caractères majestueux.
    Ma femme était aussi excitée que moi. “Il y en a peut-être plein d’autres, dit-elle. Continue à creuser.”
    Dix minutes plus tard, je découvris une autre pièce. Celle-ci était datée de 1869 et le passage des années n’avait pas laissé de traces sur le profil de Napoléon, à cela près qu’une couronne lui était poussée sur la tête.
    Je maniais la pioche jusqu’à en avoir les paumes en sang: mais comme il fallait s’y attendre, cela attira l’attention d’Amédée. Alors qu’il s’apprêtait à engager la lutte contre le mildiou qui, il en était convaincu, se préparait à attaquer les vignes, il s’arrêta pour me demander ce que je faisais.
    “ Je plante des roses, répondis-je.
    – Peuchère ! Ils doivent être grands, ces rosiers, pour avoir besoin d’un trou de cette taille-là, des rosiers buissonnants, peut-être ? Qui viennent d’Angleterre en convoi spécial ?”





    Hotel Pastis<o:p>
    </o:p>À 42 ans, Simon Shaw dirige une importante agence de publicité. Divorcé depuis peu, il ne supporte plus sa vie éreintante, les mondanités, sa maison londonienne. Comme la plupart des publicitaires, il rêve de tout laisser tomber et, comme tout le monde, il trouve toujours de bonnes raisons de n’en rien faire.
    Mais un court séjour sous le soleil du Luberon fait tout basculer. La charmante Nicole, dont il s’éprend, lui fait une proposition qu’il est difficile de refuser: acheter une vieille bâtisse, avec vue imprenable et champs de lavande alentour, de quoi faire un hôtel somptueux, et se retirer enfin des affaires. Avec la complicité d’Ernest, son ancien majordome, devenu secrétaire et confident, grand gastronome et virtuose de la décoration, il transforme l’hôtel Pastis en havre de paix et de beauté pour le bonheur des amoureux de <st1:personname productid="la Provence. Mais" w:st="on">la Provence.
    Mais</st1:personname> que préparent Jojo et cette bande de petits malfrats qui complotent depuis des semaines dans un café voisin? Pourquoi sont-ils soudain passionnés de course cycliste? Comment le fils d’un richissime client de l’agence que Simon doit chaperonner se retrouve-t-il pris en otage?
    Le nouveau propriétaire de l’hôtel Pastis risque d’avoir fort à faire…



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    Une vie de chien<o:p></o:p>
    «Je vis avec deux moitiés qui constituent <st1:personname productid="la Direction. Le" w:st="on">la Direction. Le</st1:personname> moment est sans doute venu de vous en esquisser un bref portrait.
    J’ai découvert qu’ils ne vivent pas comme tous les couples: tous les deux restent à la maison. Normalement, à ce qu’on m’a dit, les gens quittent leur logis de mauvaise humeur peu après le petit déjeuner pour aller travailler. Ils ont des bureaux où ils se consacrent à des activités importantes et sérieuses telles que réunions, paperasserie, et je ne sais quoi encore. Ce n’est pas le cas chez nous. On évite tout véritable emploi, et je me demande parfois pourquoi. Madame me paraît tout à fait capable, notamment dans le domaine culinaire: j’aurais cru qu’un travail régulier dans une cantine ne dépasserait pas ses possibilités.
    L’autre moitié, hélas, ne possède pas de dons apparents. J’ai observé, au long des années, ses tentatives pour jardiner ou pour s’adonner à de menues tâches domestiques. Elles se terminent généralement dans la douleur ou l’effusion de sang. Il se blesse avec des tournevis, des pelles, des sécateurs. Il se brûle les doigts avec des ustensiles de cuisine. La maladresse avec laquelle il manie des objets lourds l’amène à se briser l’orteil. Une giclée mal dirigée d’insecticide pour les rosiers provoque une cécité temporaire; et ce ne sont là que quelques-unes des catastrophes auxquelles il s’expose. Dieu merci, il ne chasse pas. Il n’est pas habile de ses mains, à part une certaine aptitude à utiliser le tire-bouchon…»



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    La femme aux melons<o:p></o:p>
    «Sur le dessus de la cheminée, dominant l’âtre, la “Femme aux melons” de Cézanne et sa sœur jumelle les contemplaient, placides, belles, apparemment identiques. Cyrus s’approcha en secouant la tête:
    – Vraiment, Nico, je vous félicite. C’est tout à fait extraordinaire. Dites-moi un secret: combien ça vous prend de temps de…
    – Cyrus !
    Ayant entendu le bruit d’un moteur, André avait jeté un coup d’œil par la fenêtre…»
    Entre <st1:personname productid="la Provence" w:st="on">la Provence</st1:personname> et les grandes capitales du monde de l’art, galopent faussaires, marchands, grands collectionneurs, et quelques «beautiful people». Une enquête menée à bride abattue par Peter Mayle qui, avec son irrésistible drôlerie, nous fait découvrir un milieu cosmopolite et mystérieux.



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    Le diamant noir<o:p></o:p>
    «Anglais libre de toute attache, la trentaine, présentant bien, parlant français couramment, cherche poste intéressant même si inhabituel, de préférence entre Aix et Avignon. Étudie toute proposition sauf mariage.
    RSVP au journal: n°10030»
    C’est avec cette bouteille à la mer publiée dans le «Herald Tribune» que Bennett, héros atypique aux goûts de luxe et aux ressources de chômeur, va être entraîné dans une aventure étourdissante et croiser en quelques semaines: une brute napolitaine, un lord plutôt louche, un truand corse, une femme de chambre trop curieuse, un moine aviné, un détective à la retraite, une ex-petite amie, un bandit estonien, un complice au-dessus de tout soupçon, un garde du corps japonais…



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    Le bonheur en Provence<o:p></o:p>
    Après avoir essayé - quelle folie ! - de vivre ailleurs, Peter Mayle a retrouvé sa Provence bien-aimée. Il célèbre ce retour au pays en nous faisant participer à un nouveau festival d'aventures, de découvertes, d'épisodes hilarants et de régals culinaires ; tout cela en compagnie d'une joyeuse équipe de personnages bien français. Entre-temps, il nous aura fait partager un festin inoubliable dans une station-service aménagée, un rendez-vous avec la meilleure bouillabaisse de la région et les visites de marchés pittoresques.
    Mais il y aussi une vie après le déjeuner, et c'est ainsi que l'on découvre une école de " nez " en Haute-Provence, un jardinier qui fait pousser des tomates… noires, le secret du boucher Don Juan, la fête d'Alowine (Halloween) à la provençale et les mystères génétiques après deux mille ans de consommation de foie gras. Une ou deux pauses rafraîchissantes encore, comme une visite mémorable de Marseille, un cours complet sur l'huile d'olive, la quête du tire-bouchon idéal et de précieux conseils pour savoir comment acheter les bonnes spécialités locales : fromages, vins, miel, pain ou pour dénicher les petits restaurants et les auberges en dehors des sentiers battus.
    Jamais Peter Mayle n'avait évoqué avec autant de plaisir ce qu'il considère comme son paradis, sa seule raison… d'écrire.



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    Aventures dans la France gourmande
    avec ma fourchette, mon couteau et mon tire-bouchon<o:p></o:p>
    Peter Mayle découvrit tardivement que l’on pouvait prendre du plaisir à se nourrir. Toute sa jeunesse, il ingurgita des aliments «aux couleurs soigneusement coordonnées: viande grise, patates grises, légumes gris, saveur grise. À l’époque, [il n’avait] rien à redire à ce camaïeu». La révélation eut lieu lors de son premier déjeuner en France: «Dès la première bouchée, mes papilles gustatives, jusqu’alors assoupies, se réveillèrent dans un spasme.» Cette jubilation gastronomique jamais démentie a poussé Peter Mayle dans les bras de notre pays.
    Dans ce nouveau livre, Peter Mayle arpente l’Hexagone, guidé par son seul estomac. Son itinéraire, en effet, ne doit rien au hasard: Vittel pour la foire aux grenouilles, Bourg-en-Bresse pour la fête de la volaille, Livarot pour la foire aux fromages, Ramatuelle pour le Club 55, Pauillac pour le marathon du Médoc, Beaune pour la vente aux enchères des grands crus, Monthureux pour le festival du boudin et Eugénie-les-Bains… pour digérer tout ça.
    À n’en point douter, les Français sont fiers de leur gastronomie. Dans aucun autre pays on ne verra autant d’énergie et d’esprit déployés au service exclusif des papilles et de l’estomac Mais lorsque l’œil britannique passe par là, le concours de Miss Grenouille, l’intronisation des chevaliers du fromage, la procession des escargots prennent soudain une toute autre tournure, désopilante.




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    Un bon cru<o:p></o:p>
    Peter Mayle, le plus méridional des Anglais, continue de s’en prendre aux moeurs françaises. Il nous offre cette fois un joyeux roman viticole ayant pour cadre <st1:personname productid="la Provence" w:st="on">la Provence</st1:personname>, of course.
    L’Anglais Max Skinner vient d’hériter d’un mas et d’un vignoble en Provence, à Saint-Pons. Il prend possession de ses terres, mais doit admettre, hélas, que son vin est à peine buvable. Faisant alors appel aux services d’un oenologue, il s’aperçoit progressivement que cet homme n’est pas des plus honnêtes: il revend illégalement son vin à des prix exorbitants. Max et son ami Charlie, aidés des habitants de Saint-Pons, vont tout faire pour empêcher l’escroc de nuire…
    Personne ne sait comme Peter Mayle débusquer les travers et petites manies des Anglais et des Français. Des personnages truculents, une plume piquante, un amour sincère de la France et de son vin… Un livre à consommer sans modération.<o:p></o:p>

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    </o:p>Source :
    http://www.laffont.fr/cgi-bin/espace_auteur.asp?code=3


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